Resume |
Depuis des millénaires, les populations ont établi d’étroites relations entre la nature et la société. Ces pratiques sociales ont engendré d’importantes valeurs culturelles et cultuelles, fondées sur la diversité biologique. La santé des individus et le bien-être de la société sont fonction de la relation entre la société et la nature, par l’intermédiaire de diverses divinités. La nature est considérée comme l’habitat des ancêtres selon la tradition africaine. Les interdictions d’entrer dans les forêts sont instituées par les chefs religieux, et selon leurs croyances, la bénédiction des individus par les dieux dépende de leur relation avec la nature, surtout avec l’utilisation de certaines espèces végétales et animales locales. Cela a favorisé la conservation et la dissémination de ces espèces dans leur milieu. Les activités socio-économiques destructrices de la nature et de l’environnement (agriculture, pêche, etc) sont réglementées par des interdictions ou par des totems, et le non-respect de ces interdictions peut être à l’origine des malheurs dans la société. Il est à noter que les religions modernes et la poussée démographique sont les facteurs transgressant des règles traditionnelles. |