Resume |
Les solutions aux crises des années 1980 avaient créé selon Lautier (2004), une « catastrophe sociale..., et font de l’informel le lieu de la
solution à tous les problèmes sociaux ». Les Béninois pour survivre ont
investi entre autre le commerce de l’essence "kpayo", qui emploie plus
de 50 000 actifs (LARES, 2011 : 8), et satisfait 90% des consommateurs selon le relevé du Conseil des ministres du 2 novembre 2012. Il
s’agit de voir si cette activité permet aux acteurs d’être actif socialement
et/ou économiquement. Pour y parvenir, l’observation, l’entretien et le
questionnaire ont été les techniques utilisées. L’étude est systémique,
de nature qualitative et quantitative faite à Cotonou. Au terme de la
recherche assortie d’une analyse qui s’inscrit dans la débrouille de
Roche (2011) et Gonzalez (2010), l’individuation de Carpentier et
White (2013) ; il apparaît que ce commerce joue un rôle et remplit des
fonctions sociales et économiques. Il réussit à nourrir son homme, lui
permet de survivre et de vaincre la pauvreté et la disqualification sociale.
Mots clés : Commercialisation, essence "kpayo", disqualification sociale, Cotonou. |