Resume |
L’objectif de cet article est d’analyser les pratiques ayant trait au diagnostic et à la thérapie de la typhoïde par les acteurs sociaux de la Commune de Djidja. Les actions anthropiques sont déterminantes dans l’épidémie de cette maladie. La méthode est qualitative. L’observation et l’entretien sont les techniques mises utilisées. Ces dernières ont permis de conclure à l’usage des plantes médicinales telles le cayo, (occimum gratissimum) le neem, (zadirachta indica) kpatinma, (Moringa oleifera), kpatinma desrεgé, (newbouldia laevis) Crincrin,(Corchorus olituru), Aklikɔnma, (Spondia monbin) (Dεgbεdε,vivima,) (Abrus precatorius), (nyokpotu,) (Jatrofa curcas) (Nyanblikpo) (Khigelia africana), (Nyεsinkin,) (Momordica charantia), cacia, (cassia siamea), Ahwatin, (Parkiabigloboza), etc. et plusieurs d’autres essences seules ou associées. Les associations d’essences obéissent aux besoins de traitement pour guérir à la fois plusieurs maux ou pour accélérer le processus de guérison. Il s’agit souvent des essences compatibles. La force du verbe est utilisée lorsque la maladie semble un envoûtement. Dans ce cas la salmonellose est simulée soit par des divinités offensées à travers la transgression de leurs principes, soit par des individus mal intentionnés. Force est de reconnaître que la typhoïde est un péril fécal. En 2013, il est compté 28 latrines dont 15 privées. La défécation à l’air libre est de mise. |