Titre |
Incontinence urinaire de la femme : quelle chirurgie en l’absence de prothèse ? |
Auteurs |
KOMONGUI DIDIER GOUNOU [1],
DENAKPO Justin Lewis [2],
TONATO EPSE BAGNAN JOSIANE ANGÉLINA ADJOUA [3],
HOUNKPATIN BENJAMIN IGNACE BODOUNRIN [4],
LOKOSOU ANTOINE [5],
PERRIN RENÉ-XAVIER [6],
|
Journal: |
Mise à jour en gynécologie obstétrique et techniques chirurgicales. Organe du Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français |
Catégorie Journal: |
Internationale |
Impact factor: |
0 |
Volume Journal: |
35 |
DOI: |
|
Resume |
Introduction : l’utilisation de bandelettes prothétiques, surtout sous-urétrales
apparaît aujourd’hui comme le traitement de référence dans la prise en charge de l’IUE
de la femme. Alors quelle peut-être l’alternative pour les praticiens qui ne peuvent accéder
à ces prothèses en raison de leur coût élevé ?
Objectif : rappeler les bons vieux procédés chirurgicaux et les techniques plus
récentes n’utilisant pas les prothèses.
Méthodologie : à partir d’une revue de littérature française appuyée d’expérience
personnelle, une synthèse des techniques chirurgicales ne recourant pas aux prothèses est
faite, en les distinguant en fonction de leurs principes (effet recherché), des voies d’abord,
mais également en tenant compte pour leurs indications, du terrain, et du type d’incontinence
et son importance.Résultats : certains procédés techniques n’utilisant pas les bandelettes prothétiques
sont validés, avec des résultats fonctionnels satisfaisants et durables. L’intervention de
Burch, de ce point de vue, qu’elle soit laparotomique ou coelioscopique, reste le « gold
standard ». Les autres procédés ont leurs avantages et leurs inconvénients et leurs
indications se discutent au cas par cas en tenant compte de paramètres individuels et de
l’expérience du chirurgien.
Conclusion : les procédés chirurgicaux n’utilisant pas les bandelettes sont d’une
efficacité certaine mais d’exécution plus complexe et de durabilité plus limitée dans le
temps comparativement à ceux utilisant les prothèses. Pour l’heure, ils restent l’unique
alternative pour les praticiens des pays aux ressources limitées en attendant l’ère des
prothèses à coût accessible. |
Mots clés |
incontinence urinaire, prise en charge chirurgicale, prothèses synthétiques,
alternative aux prothèses |
Pages |
625 - 639 |
Fichier |
(PDF) |