Resume |
La commune de Sô-Ava est essentiellement lacustre où la population a un difficile accès à l’eau potable. Les ménages vivent dans des habitats sur pilotis dans un milieu qui exerce des influences sur la santé. Ces influences sont plus marquées dans les milieux humides où les relations entre les agents pathogènes et le cadre de vie sont étroits. Ainsi, de nombreuses maladies qui sont liées aux virus et aux bactéries y sévissent.
L’approche méthodologique adoptée comprend la recherche documentaire, les observations de terrain, l’analyse de quelques échantillons d’eau, les enquêtes socio-économiques. A l’issue des investigations, les dépouillements et exploitations statistiques ont permis d’obtenir des résultats qui sont analysés. Il ressort de l’analyse des résultats, que dans la commune de Sô-Ava, les maladies observées sont provoquées par de l’eau (de boisson et pour les divers usages) contaminée par des déchets humains, animaux ou chimiques. A titre d’illustration, on a, de 2004 à 2014, que les maladies les plus fréquentes sont les maladies hydriques. On peut citer entre autres par ordre d’importance, les plus courantes : la diarrhée fébrile (714 cas), les autres diarrhées (2446 cas), les autres affections gastro-intestinales (4367 cas), le paludisme grave (7921 cas) et le paludisme simple (34736 cas). L’analyse de quelques échantillons d’eau et les investigations auprès des ménages ont permis de dégager au titre des déterminants environnementaux les facteurs que sont: la qualité de l’eau de surface non traitée mais utilisée par les ménages pour la boisson, les divers usages, la Dégradation de l’environnement, l’absence d’ hygiène et
d’assainissement de base. |