Resume |
L’éducation et la formation tant formelle, non formelle qu’informelle des citoyens demeurent les moyens indispensables pour parvenir à l’atteinte des objectifs d’une véritable croissance économique, sociale, politique et culturelle et partant de leur intégration sociale et professionnelle. Le système éducatif non formel permet aux jeunes, à travers les activités socioéducatives, socioéconomiques et socioculturelles, de renforcer leur développement personnel, social, éducatif et professionnel, en vue de garantir leur bien-être, leur inclusion sociale et leur participation au développement du pays. Cependant, la profession d’animateur socioéducatif, qui vise le renforcement des activités éducatives formelles, reste confrontée à d’énormes difficultés au Tchad, en raison de son insuffisante intégration dans le système éducatif formel.
La présente recherche s’est fixé pour objectif général de diagnostiquer les problèmes auxquels est confrontée l’éducation non formelle des jeunes scolaires au Tchad en vue des solutions appropriées. Elle est de type mixte, à la fois qualitatif et quantitatif, reposant sur la méthode non probabiliste d’échantillonnage et utilisant les outils d’investigation correspondant, à savoir le questionnaire, les guides d’entretien et la recherche documentaire. Les résultats obtenus montrent que les problèmes que rencontre l’animateur socioéducatif dans l’exercice de sa profession sont réels et dus principalement à l’absence d’un cadre institutionnel de concertation des ministères en charge de l’éducation, à l’insuffisance d’un cadre législatif et organisationnel devant faciliter la réalisation des activités et à la méconnaissance du profil d’animateur par les acteurs du système scolaire. Tenant compte de l’apport des activités socioéducatives dans l’éducation et la formation des jeunes, nous pensons qu’il est impératif que les plus hautes autorités y accordent une attention particulière afin d’atteindre les finalités assignées au système éducatif au Tchad. |