Resume |
Introduction : L’infertilité est un véritable problème de santé publique et constitue un drame pour le
couple. Notre objectif était d’évaluer l’apport de l’hystérosalpingographie (HSG) et de l’échographie pelvienne dans le diagnostic étiologique de l'infertilité féminine dans les services de radiologie de deux
centres de références à Cotonou. Matériels et méthodes : Étude transversale descriptive, analytique
à collecte prospective réalisée dans les services de gynécologie du CNHU-HKM et CHU-MEL, sur une
période de 05 mois, allant du 01 Avril au 31 Août 2016, portant sur 151 patientes ayant bénéficié d’une
HSG et d’une échographie pelvienne. Résultats : L’infertilité est surtout secondaire (86,8%). L’âge
moyen des patientes était de 32,41ans ± 5,20 et la tranche d’âge la plus représentée était celle de 25 à
39 ans soit 90% des patientes avec des extrêmes de 20 à 46 ans. Les antécédents de chirurgie pelvienne (32,6%) et d’avortement (31,1%) étaient retrouvés chez ses patientes. Sur les 151 patientes
explorées, l’HSG a permis de détecter 74,3% de lésions (122 patientes) dont 66,4% de lésions tubaires
et 28,1% de lésions utérines. L’échographie a détecté 25,7% des lésions (68 patientes) dont 57,5%
de lésions ovariennes et 42,5% de lésions utérines. Le coefficient Kappa de concordance étant de 0,13,
Il existait donc une concordance moyenne entre les résultats d’HSG et d’échographie pelvienne. Conclusion : L’HSG et l’échographie pelvienne demeurent donc deux examens indispensables et complémentaires dans l’exploration de l’infertilité féminine en imagerie médicale à Cotonou |