Titre |
Sens et puissance du rite de flagellation en milieu Lokpa de Barei à Djougou au Benin |
Auteurs |
TAKPE Kouami Auguste [1],
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Journal: |
NAZARI - REVUE AFRICAINE DE PHILOSOPHIE ET DE SCIENCES SOCIALES |
Catégorie Journal: |
Africaine |
Impact factor: |
0 |
Volume Journal: |
1 |
DOI: |
ISSN : 1859-512X |
Resume |
De tous les êtres vivants, seul l’homme est capable de mener une vie intense. La vie en société est comme un réseau d’actions et de relations. Le rite kamonhon fait partie de ce mécanisme d’adaptation et de résistance mis en place pour mobiliser une grande participation des acteurs. Cette recherche vise à appréhender les interactions sociales autour du rite kamonhon. Pour ce faire, l’approche méthodologique adoptée est essentiellement qualitative. Les outils comme l’observation directe, le guide d’entretien et l’entretien sont utilisés avec un échantillon de 38 individus. Les données empiriques ont été analysées suivant l’approche structuro-fonctionnaliste (J. C. Lugan, 2009) et l’approche ethnométhodologique (D. Le Breton, 2004). Il s’ensuit que dans les communautés Lokpa est organisé le rite de kamonhon. On ne cherche pas le vainqueur ni le vaincu. On se bat pour démontrer sa force, sa capacité de résistance et son habileté. L'adversaire n'est pas un ennemi à abattre, mais un prétexte pour exhiber son savoir-faire. L'apprentissage du courage, de l'habileté, l'individu le commence dès son bas âge. Le rituel de flagellation récupère les jeunes éléments de cinq ans. Ceux-ci y passent treize ans environ et en sortent physiquement mûrs et techniquement aptes. Les classes d'âge ne sont pas des organisations militaires formant des compagnies ou des régiments de combattants. |
Mots clés |
combat, force physique, résistance, Rite, Lokpa. |
Pages |
329 - 344 |
Fichier |
(PDF) |